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Peu à peu, la face sombre du bruit au travail se révèle. Financière, d’abord avec 23 milliards d’euros évalués par l’étude de l’ADEME. Santé, avec les indicateurs de fatigue, de lassitude (66%) et de difficultés de compréhension de la parole (48%). Qualité des relations, avec un témoignage par les actifs en poste de l’agressivité dans les équipes (52%), d’incompréhension avec le management de proximité (58%).

La gêne du bruit aurait été un motif de consultation pour 46% des personnes interviewées et 31% auraient sollicité un arrêt de travail. 39% ont demandé à changer d’espace de travail.

“Les coûts insidieux liés sont non seulement monétaires mais également humains.”

Alors qu’avant le COVID, le télétravail s’envisageait comme un mode de régulation du bruit sur les espaces de travail et plus globalement sur la qualité de travail, il n’en est rien. Les télétravailleurs ont pris encore plus conscience de l’existence de la gêne du bruit en présentiel et les impacts auditifs et extra- auditifs (fatigue...) demeurent.

Les réunions s’enfilent les unes derrière les autres avec l’utilisation de casques, et pas toujours de casques spécifiques pour le télétravail. Les oreilles restent sollicitées. Les difficultés de compréhension de la parole subsistent.

Traditionnellement analysé sous le spectre des activités dites « exposées au bruit », le bruit est désormais un ennemi des entreprises de tous les secteurs d’activité. Le commerce et l’administration caracolent aux côtés de l’agriculture, de l’industrie et du BTP.

Pour entendre la plainte du bruit, il devient nécessaire de changer de paradigme. Le bruit est un perturbateur qui devient dangereux pourdes niveaux au-dessus de 80 dB mais également en dessous. L’Organisation Mondiale de la Santé préconise des ambiances sonores de travail de 45 dB(A). Derrière la grogne, il y a des réalités objectives.

Pour réguler rapidement le problème du bruit au travail, il faut s’y attaquer de manière volontaire en l’intégrant parmi les axes stratégiques et éthiques de l’entreprise, quelle que soit la taille, et quel que soit le secteur d’activité. Des points de PIB en émergeront en gagnant en santé, performance de manière micro et macro-économique.

“Une charge insoutenable ?” L’histoire de Benoît, informaticien

Bien que le café remplisse encore la tasse de Benoît, son moral ne fait que diminuer. Venir au bureau est devenu un calvaire pour le jeune informaticien. Pourtant, vu la grandeur des open- spaces et le modernisme des bâtiments, travailler au bureau ne devrait pas être si éreintant ?

Comme Benoît, plus d’un français actif sur deux souffre du bruit au travail – le milieu du commerce et les opens-spaces sont les plus durement touchés ! Travailler à plusieurs implique des allers-retours permanents, le bruit du mobilier de bureau exaspère et les conversations des collègues - téléphoniques ou non – irritent à court et long terme.

“Je ne supporte plus les bruits qui m’entourent, je dors très mal avec cette surexposition au bruit. Pire que tout, quand je suis en travail, mon intolérance au bruit et ma fatigue se décuplent...”

Benoît ne souffre pas d’une mystérieuse maladie, mais bien du bruit au travail. Les recherches internet liées aux dangers du bruits ont explosé en France, durant la pandémie notamment. Autant que les étudiants, les télétravailleurs ont vu leur fatigue auditive augmenter dangereusement, à cause de la surexposition aux casques, écouteurs durant les visioconférences ; aux bruits nocifs des chantiers ou de la circulation pour les citadins.

“En tout cas, j’ai compris quelque chose, déclare Benoît. Les bruits désagréables et fatigants sont produits uniquement par les humains, alors c’est à nous, humains, de les réduire !”. Comme seulement un nombre réduit d’actifs français, Benoît a osé parler de ses problèmes à son entreprise. Résultat : suite à l’intervention d’experts spécialisés dans les bruits nocifs au travail, l’entreprise s’est dotée d’infrastructures mobiles réduisant l’impact du bruit. Des séances d’écoutes et de conseils ont été organisées entre les employés et les experts.

Finalement, par la simple action de Benoît, chacun se sent mieux dans son entreprise !

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