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Dans le cadre de ses fonctions d'alerte et de plaidoyer, l'association JNA appelle l'opinion publique et les pouvoirs publics à intégrer l'audition comme un biomarqueur à suivre. L'état de celui-ci dépend en grande partie du bruit et des expositions sonores que l'on travaille dans le secteur tertiaire ou dans les secteurs classiquement dits exposés au bruit. La loi de santé au travail est calée sur l'orientation curative de la santé auditive. Or, par ses impacts sur la santé du cerveau, les impacts santé directs et indirects (commorbidités) sont loin d'être à la marge. Le manifeste JNA invite à faire autrement, à mettre en place une politique de santé disruptive de l'audition en alignement de l'engagement de tout mettre en place pour éviter toute souffrance physique, mentale et sociale. Vous partagez ce point de vue ? Votez sur https://www.sante-auditive-autravail.org/plaidoyer/manifeste.html

Action 1 : Prendre conscience que l’ennemi n°1 de notre santé et de notre vie sociale au travail est le bruit. 
 
Le bruit en entreprise : un grain de sable dans la communication entre les individus.  La qualité de la compréhension de la parole dépend de la
fluidité de la transmission des informations au cerveau. Or, ce sont Les cellules de l’oreille qui jouent ce rôle.  En fonction du niveau du stress acoustique, les rouages peuvent momentanément se gripper ou rompre à tout jamais. Dès 60 dB de bruit de fond une gêne auditive est active. De ce fait tous les univers de travail sont concernés. 
 
Le bruit en entreprise :  une tornade dans nos hormones. L’une des fausses croyances consiste à penser que le bruit rend dynamique. S’il donne le sentiment d’être rapide dans l’exécution des tâches, il agit aussi comme un euphorisant. Le bruit devient une addiction en donnant à penser que tout va bien dans le meilleur des mondes grâce aux hormones du bonheur secrétées. C’est alors que le « mauvais stress » est enclenché.  La porte est ouverte aux effets dit auditifs et extraauditifs du bruit (stress, sommeil, cardio-vasculaire, etc.) 

Le bruit en entreprise : impacts auditifs insuffisamment mesurés. La sinistralité des surdités professionnelles est mal connue puisque les bilans de l'audition ne sont pas systématisés, généralisés. La politique de santé au travail souffre de la vision curative de santé publique en ce qui concerne l'audition. 

Rappelons que les 3 fonctions clé de l'audition alerte -communication-émotions sont essentielles à l'équilibre de santé et de vie sociale des êtres humains que ce soit lors des activités professionnes qu'en dehors. Ces fonctions sont gages de développement, d'efficacité et d'épanouissement. 
 
  
Action n°2  : Adapter la loi de santé au travail au contexte du XXIe siècle
 
Avec le développement des espaces collectifs de travail, la loi ne paraît plus adaptée à la réalité sanitaire du bruit au travail. Les textes réglementaires souffrent d’anachronisme. 
 
En effet, la loi rappelle qu’au-dessus de 80 dB pendant 8h d’activité,  la priorité première réside en la réduction au niveau des sources des émissions sonores, en second lieu, il s’agit de protéger les salariés des bruits résiduels.  
 
Créée  à une époque où le secteur industriel devançait largement les activités tertiaires qui lui, offrait des espaces de travail en bureaux fermés, cette loi paraît ne  considérer ni les évolutions des formes de travail ni les connaissances sur la toxicité du bruit sur l’oreille et la
 santé. 
 
  
Action n°3 : Investir individuellement et collectivement le bruit
 
La question du bruit est à la fois individuelle et collective. Nous sommes tous producteurs de bruit et nous subissons tous le bruit généré par les machines et/ou les êtres humains sur les espaces de travail. 
 
La réduction du bruit ne devrait donc pas être vécue comme une contrainte mais comme un levier sur la santé des êtres humains et celle de l’entreprise. 
 
Individuellement, il est possible de porter des protections individuelles contre le bruit, d’offrir des temps de récupération à ses oreilles (au moins équivalent à celui du temps d’exposition) et veiller à ses propres comportements.  Collectivement, il est possible de se mettre en quête de la meilleure solution pour réduire le bruit.
 
 
 Action n°4 : Former le management  de proximité dans le cadre d’une politique active de santé
 
Quel que soit le milieu professionnel, il est important de mettre en place une vigilance individuelle et collective dans un état d’esprit de bienveillance. 
 
Que ce soit dans le tertiaire ou dans les autres secteurs d’activité, le management doit être impliqué et « outillé » pour transformer la
 contrainte de la gestion du bruit en une opportunité de mieux être et de performance des équipes. 
 
C’est grâce à cette dynamique qu’il sera possible de réduire les dysfonctionnements sanitaires et socio-économiques liés au bruit. 
 
Un guide pratique dédié aux managers sera diffusé lors de cette nouvelle campagne. 

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